En 2017, le prix Nobel en économie venait récompenser les travaux de l’américain Richard Thaler, professeur d’économie à l’Université de Chicago. Ses travaux portaient sur les mécanismes psychologiques qui influencent le comportement des consommateurs et des investisseurs sur les marchés.
Ils ont démontré que l’être humain a tendance à simplifier sa prise de décision financière en se concentrant sur l’effet court terme de chaque décision plutôt que sur l’effet global à long terme.
L’échelle verticale est un indice de satisfaction. L’indice horizontal, celui des gains et pertes. Lorsque l’investisseur gagne 1 000$, son indice de satisfaction est à 100. Lorsqu’il perd 1 000$, il est à -210, soit plus du double. Pour l’indice de satisfaction, on aurait pu prendre 50 ou 200 lorsqu’il gagne 1 000$. Il sert uniquement à comparer la satisfaction ou l’insatisfaction.
Cette réalité comportementale peut mener à des décisions désastreuses en période de grande volatilité. Les investisseurs peinent à conserver leurs placements durant ces périodes.
Présentement, il est essentiel de gérer ses émotions.
Un autre élément important que la finance comportementale nous enseigne : « les investisseurs courent après le marché » ou si vous aimez mieux tente de synchroniser le marché (Market Timing). L’investissement périodique de sommes fixes s’avère plus rentable que la synchronisation.
La stratégie des petits pas
Une façon efficiente de « déjouer » les périodes de volatilité est d’investir régulièrement. On nomme cette méthode : « la moyenne d’achat ».
L’aversion pour le risque
La finance comportementale nous enseigne surtout que l’être humain a une profonde aversion pour le risque. Les investisseurs ont tendance à réagir aux pertes selon une règle de trois illustrée par le graphique suivant.
Conclusion
Comme les travaux de Richard Thaler nous l’ont démontré, nous avons deux systèmes de pensée.
Le système 1 ou pensée rapide : rapide, automatique, intuitive et émotionnelle. Option par défaut pour le traitement de l’information.
Le système 2 ou pensée lente : lente, intentionnelle, plus déductive et logique. Comme ce système exige un effort délibéré, on lui préfère souvent le système 1.
Comme la volatilité des marchés joue sur notre pensée émotionnelle, nous risquons tous de prendre des décisions prématurées et catastrophiques.
Votre conseiller lui, voit la situation avec son système de pensée 2, rationnel et dénué d’émotivité.
Soyez patients. Faites confiance aux stratégies que nous avons élaborées ensemble.
Dans le doute, communiquez avec nous sans tarder.
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